Communication présentée aux Journées de la section Glaciologie-Nivologie de la Société Hydrotechnique de France (Grenoble) 2/2 |
Écrit par Claude Beaudevin | |||
Jeudi, 08 Juillet 2010 17:46 | |||
Utilisation de l'analyse morphologique glaciaire pour la détermination de l'altitude atteinte par les glaciers antérissiens dans les alpesLe massif du VercorsLes épaulements de la rive gauche du Furon et de la vallée Lans-en-Vercors - Villard-de-LansRendons-nous dans le massif du Vercors, aux portes de Grenoble et remontons le cours du Furon. Dominant Engins, rive gauche du Furon, une série de 5 épaulements - indiqués sur la carte précédente et dont 4 sont visibles sur l'image suivante - s'élève à l'altitude de 1450 m.
Remarquons, au-dessus des épaulements, le plateau de la Molière, de couleur blanchâtre.
Nous pensons que ces épaulements de la vallée de l'Eau d'Olle, comme beaucoup d'autres, résultent du morcellement d'un plan d'épaulement par les glaciers latéraux puis par les torrents qui leurs ont succédé. Revenons aux épaulements d'Engins. Ici, le Würm n’a pas dépassé 1150 m et le Riss 1300 m. Est-il possible que ces épaulements, qui culminent à 1450 m, soient, eux aussi, imputables à l’action de glaciers, plus élevés, et donc plus anciens que le Riss ? Si tel est le cas, nous devrions trouver dans les environs, à des altitudes comparables, d'autres témoins du passage de ces glaciers. Nous avons donc effectué un relevé exhaustif - nous insistons sur le terme exhaustif - de tels témoins, essentiellement des sommets d’épaulements, dans cette vallée du Furon, ainsi que dans la vallée de Lans-en-Vercors à Villard-de-Lans, et sur le versant est du Crêt oriental du Vercors (chaînon Moucherotte – Grand Veymont), ainsi que sur divers massifs situés plus à l'est, les "citadelles avancées du Vercors". |
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Mise à jour le Samedi, 30 Mars 2013 17:45 |